Gratuité de la réutilisation

FondamentalRedevances et licences

La règle de base est que « la réutilisation d'informations publiques est gratuite » ( article L324-1[1]).

Seules deux exceptions à cette règle autorisent la mise en place d'une redevance :

  • les administrations[2] « tenues de couvrir par des recettes propres une part substantielle des coûts liés à l'accomplissement de leurs missions de service public » (par exemple l'IGN[3]).

    Les catégories d'administrations autorisées à mettre en place de telles redevances est définie et révisée tous les 5 ans par décret du Conseil d'Etat « après avis de l'autorité compétente » ( article L324-4[1]).

    De la même manière, pour ce qui concerne les services de l'État et ses établissements publics à caractère administratif, un décret fixe tous les 5 ans la liste des informations ou catégories d'informations dont la réutilisation est susceptible d'être soumise à redevance.

  • lorsque la réutilisation «  porte sur des informations issues des opérations de numérisation des fonds et des collections des bibliothèques, y compris des bibliothèques universitaires, des musées et des archives et, le cas échéant, sur des informations qui y sont associées lorsque ces dernières sont commercialisées conjointement » ( article L324-2[1]).

La définition du montant de ces redevances est elle-même encadrée par le chapitre IV du Code des relations entre le public et l'administration (Redevance)[1] .

Dans les cas où la réutilisation d'informations publiques est soumise à redevance, l'établissement d'une licence de réutilisation est obligatoire ( article L323-1[4]).