L'organisation des IDG en France
Les métadonnées de données et leurs liens vers les services n'ont qu'un but : permettre aux internautes de découvrir les données, de les comprendre, et d'y accéder, soit pour les télécharger soit pour les visualiser (ou covisualiser).
La coordination de l'ensemble des sites internet offrant ces services définit l'infrastructure de données géographiques. Des règles garantissent l'interopérabilité de ces sites et des services internet.
L'infrastructure globale nationale française est constituée aujourd'hui de la somme :
de plateformes nationales (de ministères comme Géo-IDE, de plateformes thématiques...)
et de plateformes territoriales (régionales, départementales, ou simplement locales...).
Ces plateformes regroupent un catalogue de métadonnées avec service de recherche, un serveur cartographique, qui offre les services de visualisation, et un hébergement de données permettant le téléchargement. En outre, chaque plateforme dispose également d'un visualisateur cartographique qui permet l'affichage des données de la plateforme ou de services de visualisation référencés.
L'organisation mise en œuvre en France pour le catalogage est semi-hiérarchique pour permettre une remontée des fiches de métadonnées dans le Géocatalogue. En effet, certaines plateformes, et en particulier les plateformes régionales, jouent un rôle de fédérateur intermédiaire de plateformes sous-jacentes : chaque fédération se fait par un mécanisme de moissonnage des fiches de métadonnées du catalogue sous-jacent, mais la fédération ne compromet en aucune façon l'accès direct à la plateforme sous-jacente.
L'internaute peut consulter directement n'importe quelle plateforme pour bénéficier d'une vision plus territoriale ou thématique.
De plus, chaque plateforme peut souhaiter enrichir librement son catalogue des fiches de métadonnées provenant d'autres catalogues.
L'organisation pour l'usage des services est ainsi complètement libre et non hiérarchique. Seul le Géocatalogue et le Géoportail ont pour mission de donner un accès unifié à l'ensemble des données existantes, mais chaque plateforme peut doublonner dans son catalogue tout ou partie des fiches des métadonnées des autres catalogues. La règle pour une plateforme est simplement de ne pas remonter au Géocatalogue des fiches moissonnées pour lesquelles elle n'est pas désignée comme plateforme fédératrice. Sinon, le Géocatalogue recevrait de nombreuses copies de la même fiche.
Dans ce schéma, on voit que les plateformes régionales, thématiques et ministérielles peuvent se moissonner entre elles, qu'elles peuvent (et doivent) être moissonnées par le Géocatalogue national mais qu'elles peuvent également moissonner celui-ci.
Le Géocatalogue moisonne(ra) les plateformes de fournisseurs de référentiels pour obtenir les métadonnées de ceux-ci, mais rien n'empêche que ceux-ci soient également moissonnés par les autres plateformes.
Le Géocatalogue est moissonné par le portail Inspire, car il est le seul point d'entrée dans l'infrastructure nationale d'information géographique pour le portail européen.
Toute cette mise en œuvre induit également une évolution fondamentale qui est de développer l'usage des services web aussi bien pour la consultation des données que pour leur téléchargement.
Télécharger le schéma de l'infrastructure nationale d'information géographique