La diffusion des données Inspire
Pour leurs données concernées par Inspire, les autorités publiques[1] doivent :
créer et gérer leurs métadonnées selon les règles fixées par la directive.
Ces règles sont une adaptation de la norme internationale ISO19115 relative aux métadonnées géographiques. Pour en faciliter la compréhension et en assurer une application la plus homogène possible, le CNIG[2] a réalisé un Guide de saisie des éléments de métadonnées INSPIRE appliqué aux données[3]. Il s'agit d'un document de référence pour tout administrateur de données géographiques chargé de saisir ces informations.
publier ces métadonnées sur le Géocatalogue national[4] dont l'un des rôles est de réunir toutes les métadonnées relatives aux données Inspire et d'en assurer la diffusion conformément aux exigences d'Inspire.
Lorsqu'une autorité publique utilise déjà sa propre application de catalogage des données géographiques, un moissonnage[5] peut être mis en place par le Géocatalogue pour y récupérer automatiquement les métadonnées dont il a besoin. Il n'est donc pas nécessaire d'effectuer de doubles saisies et chacun peut continuer à utiliser l'application dont il a l'habitude. C'est notamment le cas de l'application Géo-IDE Catalogue pour les services des ministères de l'écologie et de l'agriculture, et de certaines plateformes régionales d'information géographique. Lorsqu'on ne dispose pas d'une telle application le Géocatalogue en propose une dénommée MonGéosource et basée sur l'application libre GéoSource.
publier les données
Inspire exige également que les données soient téléchargeables, ce qui pratiquement peut se faire par mise à disposition des fichiers informatiques ou d'un service WFS. A ce titre elles doivent être publiées en même temps que leurs métadonnées. Comme pour les métadonnées, le Géocatalogue national[4] centralise les liens de téléchargement par moissonnage.
fournir des services de consultation des données
Pour répondre aux exigences d'Inspire en matière de visualisation et de co-visualisation des données, les catalogues moissonnés par le Géocatalogue (MonGéosource, Géo-IDE Catalogue, plateformes régionales...) doivent également proposer les données via un service WMS.
Remarque : Directive, règlements et guides techniques
La directive Inspire définit les grands principes qui ont été ensuite codifiés dans le code de l'environnement[6].
Les règlements européens traduisent ces principes en exigences précises.
Puis des guides techniques expliquent comment respecter ces exigences en pratique.
Du point de vue juridique il est obligatoire de respecter les règlements mais on n'est pas obligé de respecter les guides techniques.
A titre d'exemple, l'usage des protocoles tels que WMS, WMTS ou WFS sont définis dans les guides techniques et non dans les règlements.
L'avantage de cette organisation à 3 niveaux (directive, règlements, guides techniques) est de pouvoir utiliser un nouveau protocole sans avoir à modifier le règlement. En revanche, l'inconvénient est de générer un risque supplémentaire de non interopérabilité.
Complément :
Le texte et les annexes de La directive Inspire[7]
Inspire by clouds[9] : Le GeoBlog de GeoRezo.net consacré à la directive INSPIRE
le Guide de saisie des éléments de métadonnées INSPIRE appliqué aux données[3]